Partie 9 : Se battre pour survivre (Fin)

Same releva son regard vers Eli.
-Toi qui es supposément ma meilleure amie, tu devrais savoir que je joue très bien la comédie. Tu n’auras jamais ma peau ! Lui jeta-t-elle à la figure !
Elle empoigna le tissu du rideau juste à côté d’elle et tira. Le rideau et sa pole décrochèrent du mur et tombèrent sur Eli, laissant le temps à Same de prendre la fuite par une échelle qui menait dehors près du toit.
Même si Same avait encore réussie à échapper à sa meurtrière sauvage, Maintenant à l’extérieur, elle était tout de même coincée sur ce balcon de pierres sans la moindre issu. 



La jeune femme plus qu’épuisée observa rapidement les environs pour trouver une solution au plus vite mais Eli était déjà arrivée.
-Tu crois qu’avec un rideau sur ma tête tu réussirais encore à t’enfuir ? T’as choisie la mauvaise sortie ma belle. Dit Eli ricanant machiavéliquement.

À quelques mètres d’elle, Same regarda Eli en gardant sa défensive très alerte.

-Tu sais quoi Samie ? J’ai plus envie de jouer, plus de jouets ! J’ai envie de te tuer avec mes propres mains ! Ajouta la folle alliée, déposant sa hache.
Toujours sur ses gardes, Same continua d’observer Eli sans rien dire. Un moment de silence fût et soudain, Eli s’élança vers sa victime et empoigna son cou essayant de l’étrangler. Same tenta  rapidement de s’en débattre mais son attaquante était des plus sauvage et agressive.
Eli réussie finalement à agripper le coup de sa proie. Une fois la peau de Same entre ses mains, Eli projeta son regard vers la droite.



-Et si tu allais rejoindre ton pauvre petit ami dans le bassin ? Lui proposa-t-elle avec obligation.
Elle serra encore plus fort et traina Same, figée, près de la clôture de béton qui séparait le balcon et le vide, où juste en bas se trouvait le bassin d’eau sale.
Le coup complètement serré, Same arrivait à peine à bouger mais elle prit toute ses forces et griffa la main d’Eli qui par la douleur, lâcha prise.

-C’est l’heure de mourir sale garce ! Rugit Eli.

Au moment où elle leva la main pour frapper Same et la pousser en bas, des coups de feu se fût entendre et la peau d’Eli fût transpercée par des balles.



 Blessée, elle se figea soudainement, pointa son regard à celui de Same. Quant à elle, Same s’éloigna de la clôture de béton regardant Eli qui perdait du sang.  La meurtrière qui se tenait d’un bras sur la clôture et l’autre sur ses blessures se retourna face à Same et se força de placer un mot.

-Same...Commença-t-elle. Je... Je croyais que nous étions meilleures amies…
Épuisée, Same regarda la femme qu’elle avait maintenant devant elle et s’apprêta à lui dire la dernière phrase qu’elle allait entendre de sa vie.
-Il ne faut pas toujours croire ce qu’on te dit ma belle !
Same s’approcha d’elle et lui enfonça un coup de pied au ventre qui projeta Eli par-dessus rampe. La meurtrière maintenant inoffensive se fracassa la colonne vertébrale sur le rebord en béton du bassin et termina sa chute mortelle dans cette eau sale où elle y avait laissé Jackson pour mort.



Same qui venait de commettre le geste le plus pire mais libérateur de sa vie se retourna pour enfin découvrir le visage de cette personne qui venait de lui sauver la vie.  
-Papa! S’étonna-t-elle les yeux remplis d’eau de soulagement.


Elle courut vers lui et le serra fort entre ses bras.
-Tu n’es pas blessée ? Lui demanda-t-il !
- Mais comment as-tu su ? Lui demanda-t-elle à son tour ignorant sa question.
- Ce n’était pas normal que tu ne sois toujours pas rentrée à Riverview, je ne suis peut-être pas un bon père, mais je connais ma fille. C’est fini maintenant, foutons le camp de ce village merdique.



Le Soleil se leva sur Candletown, qu’à la base n’était qu’un simple village mais que maintenant, représentait un lieu de lourds secrets, un lieu de tombes…




‘’Après la suite des tristes événements de Candletown, Les enquêteurs qui interrogèrent les proches et fouillèrent la maison d’Elizabeth Davis, découvrirent que la jeune femme avait caché cette maladie à touts ses proches, ainsi que ses médicament qui étaient bien à l’abri dans un coffre fermé, au fond du placard.’’

Fin